Le camp de ski

lundi 26 septembre 2011
Le camp de ski pour les jeunes défavorisés est né d’une idée qui a germé dans la tête de notre ami Simon Derivaz en 1962 déjà.
C’est ainsi que les premiers camps ont démarré avec l’aide d’Henri Gard et de bien d’autres rotariens qui avec leurs épouses se sont transformés en professeurs de ski ou en cuisiniers pour la grande joie d’une bonne vingtaine de petits.
Plus tard, Armand et Gaby Berclaz puis Guy et Mado Zen Ruffinen ont pris le relais. Il y a lieu de rappeler également les Riquet Rauch, Gustave Barras, Gabriel Grichting et autres rotariens généreux de leur temps qui chaque année ont mis à disposition des enfants ; skis, bâtons, combinaisons et autres matériels nécessaires à la vie de ces camps.
Appelé en 1992 par Guy Zen Ruffinen, comme moniteur en charge du Camp de Ski du Rotary, je n’ai dès lors plus quitté l’organisation de cette magnifique semaine en compagnie de formidables moniteurs adjoints et de super sympathiques enfants. Il y a eu durant la vie de ce camp de ski une foule de bons souvenirs, des moments inoubliables, des rires, des pleurs, mais tous les Florian, Amélie, Philippe, Chantal, etc., ont marqué, chacun à leur manière, le camp de Ski du Rotary.
Mes amis moniteurs, eux aussi, ne m’ont laissé que de merveilleux souvenirs : Dominique, Fabienne et Félix qui nous a quittés beaucoup trop tôt, Nicole, Chris et Kamel qui rigolent tout le temps, Jean-Vincent resté capo, Alex ses bières et ses maux de tibia, Thierry & Thierry, l’un bavard français du sud-ouest, l’autre, skieur et sauteur fou, Delphine, qui s’en vint chercher un mari, Nicolas, ancien enfant du camp, devenu fidèle moniteur toujours de bonne, mais jamais au petit déjeuner, Simon, Gustave toujours prof, Télès l’appareil en bandoulière, le fameux quartette René, Guy, Giorgio et Réto aux pantalons jaunes, Pascal, Laurent et son mono qu’on dirait un Parisien, Olivier et ses théories touristiques, Jean-Michel dans son fief ; Marcel et Jean-Louis, malheureux sans le troisième mousquetaire, mais avec l’autre Gilbert, Marco et Werner avec pipes et bon rouge, Vincent et ses pommades, Michel, Paul-Alfred, Nicolas et Bernard qui n’ont pas eu peur de passer la nuit, Andrew et Tim que les enfants ne comprenaient jamais, Léandre le cascadeur et Urs et ses moustaches.
De bons moments encore lors des visites du Club, d’abord le mardi midi et ensuite le soir dans cette ambiance chaleureuse du Rinderhütte. La visite du Gouverneur Grichting marqua le camp 2003.
Malheureusement par manque de jeunes, depuis l’hiver 2009, le camp n’a plus cours, les services sociaux du district de Sierre ne nous ont plus communiqué de noms d’enfants susceptibles de participer à ce camp.
Malgré tout nous espérons un jour ressuscité cette action.

Hervé Deprez